Dipavali de Saint André

Nous ne voulions pas le rater ! Mais nous ne voulions pas non plus le faire dans les mêmes conditions que l'an passé !

Cette année, nous sommes donc partis plus tôt et avons emprunté la navette.

A partie de 16h sur le parking de Carrefour, disait l'info. Nous arrivons un peu avant 17h ; les gens attendent ...et ça continue d'affluer : nous ne tiendrons jamais dans un bus ! Enfin, vers 17h15, 3 bus arrivent et ça ne sera pas de trop !

Le bus n'emprunte pas la route la plus directe (peur des embouteillages?) mais, après 15 à 20mn de trajet, nous voici enfin arrivés sur le site. Il y a déjà beaucoup de monde. Nous pensions aller faire un tour sur le site de la fête avant le défilé mais, finalement, comme nous sommes idéalement situés cette année, nous ne bougerons pas.

Et l'attente commence !

Nous pouvons ainsi assister aux derniers préparatifs.

La nuit tombe petit à petit.

Enfin, au loin, on distingue 2 grosses lumières (sans doute, les phares d'un char)...

Puis, on commence à entendre la musique... Et enfin, une demi-heure plus tard, les voici devant nous.

Et ce sera un défilé incessant pendant quasiment 1 heure et demie de chars et d'associations donnant spectacle dans la rue, tous aussi colorés les uns que les autres.

Et les lumières défilent, puisque le Dipavali est la fête de la lumière.

(je suis désolée : mon appareil n'aime vraiment pas les projecteurs en face!)

Le Dipavali est une fête nationale en Inde ; les Indiens étant une grosse communauté à La Réunion, il paraît normal qu'il y soit fêté aussi. La date varie selon les années, elle est fonction de la lune (14° lune avant l'Amavasti, nouvelle lune).

Sur le site « indereunion.net »,

On cite plusieurs origines légendaires pour cette fête : les noces de Lakshmî et de Vishnu, la naissance de Lakshmî (la déesse est particulièrement vénérée pour le Dîpavalî) ou encore le retour triomphant de Râma dans sa ville d'Ayodhyâ au bout de quatorze années d'exil et après avoir défait le démon Râvana qui régnait sur l'île de Lanka. Les habitants de la ville auraient accueilli le héros, incarnation du dieu Vishnu, son épouse Sîtâ (enlevée par le démon) et son frère Lakshmana, en illuminant leurs maisons de leurs lampes à huile.

   Dans le sud de l'Inde, la version peut-être la plus répandue est liée à Narasimha, l'homme-lion, Quatrième incarnation de Vishnu. Le roi-démon Hiranyakashiputhe était injuste, cruel et quasi-invincible grâce à un don qu'il tenait de Brahmâ. Il ne pouvait être tué ni par un homme, ni par un animal ; ni à l'intérieur, ni à l'extérieur ; ni pendant le jour, ni pendant la nuit... C'est donc sous cette forme ni humaine, ni animale que le dieu s'attaqua au démon, de ses crocs et de ses griffes, dans la cour du palais, juste avant le lever du jour. Évidemment il vainquit !

   Autre légende très fréquemment associée à la Fête des Lumières : la victoire de Krishna (encore un avatâr de Vishnu) sur un autre démon : Narakâsura. Celui-ci régnait alors sur l'actuel Assam et était devenu, par ses pouvoirs, une menace pour les hommes et les dieux. Krishna dut faire route depuis le Gujerat où il séjournait alors, il détruisit l'imposante armée de Narakâsura puis le démon lui-même. La population ainsi libérée se réjouit et seize mille femmes gardées en captivité devinrent des épouses du dieu, celui-ci leur rendant ainsi leur dignité. Krishna se purifia alors par un bain d'huile et, à la demande de la mère du démon vaincu - elle n'était autre que la Terre - il institua cette fête pleine de joie qui se perpétue encore de nos jours.